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21/11/2014. Nzerekore. Guinee Conakry.
32 ans infirmier urgentiste.
Ça fait 10 ans que je travaille en alternant les missions entre MSF et Alima, 7 ans en staff national et 3 en tant qu’expatrié. les conditions sont meilleures maintenant. Je me changeais surtout des problèmes de nutrition mais comme en RDC Ebola n’est pas nouveau j’ai eu des formation au sujet de ce virus, mais jamais en pratique.
Au début je ne voulais pas engager dans cette lutte, c’est trop dangereux. Mais un jour un mai est revenu d’une mission Ebola, il m’a expliqué les conditions de travail, qu’avec de la rigueur on avait peu de chance d’être infecté. Vu le manque de personnel sur le terrain je me suis dit qu’il fallait que j’aide dans la lutte contre l’épidemie. Je me suis mis à la place des patients que l’on ne pouvait pas prendre en charge par manque de personnel et de moyens, et je me suis proposé.
J’apprécie le partenariat d’Alima avec les ONG locales pourtant, parfois le fait de travailler chez soi, ça pose problème, on a plus de pression et un peu moins d’influence, surtout quand il s’agit de bousculer les traditions locales.
J’ai décidé avec d’autres collègues de monter une ONG en RDC, on n’a pas encore choisi son nom et on est au début du projet. On a acheté un terrain pour monter une clinique de proximité, il y a beaucoup d’orphelins victimes des guerres. On voudrait suivre pendant 1 ou deux ans les enfants vulnérables. On a aussi le désir d’appuyer les enfants qui ont un bon niveau scolaire mais qui n’ont pas les moyens de continuer leurs études, une sorte de bourse de mérite.
Sylvain Cherkaoui/Cosmos pour Alima
32 ans infirmier urgentiste.
Ça fait 10 ans que je travaille en alternant les missions entre MSF et Alima, 7 ans en staff national et 3 en tant qu’expatrié. les conditions sont meilleures maintenant. Je me changeais surtout des problèmes de nutrition mais comme en RDC Ebola n’est pas nouveau j’ai eu des formation au sujet de ce virus, mais jamais en pratique.
Au début je ne voulais pas engager dans cette lutte, c’est trop dangereux. Mais un jour un mai est revenu d’une mission Ebola, il m’a expliqué les conditions de travail, qu’avec de la rigueur on avait peu de chance d’être infecté. Vu le manque de personnel sur le terrain je me suis dit qu’il fallait que j’aide dans la lutte contre l’épidemie. Je me suis mis à la place des patients que l’on ne pouvait pas prendre en charge par manque de personnel et de moyens, et je me suis proposé.
J’apprécie le partenariat d’Alima avec les ONG locales pourtant, parfois le fait de travailler chez soi, ça pose problème, on a plus de pression et un peu moins d’influence, surtout quand il s’agit de bousculer les traditions locales.
J’ai décidé avec d’autres collègues de monter une ONG en RDC, on n’a pas encore choisi son nom et on est au début du projet. On a acheté un terrain pour monter une clinique de proximité, il y a beaucoup d’orphelins victimes des guerres. On voudrait suivre pendant 1 ou deux ans les enfants vulnérables. On a aussi le désir d’appuyer les enfants qui ont un bon niveau scolaire mais qui n’ont pas les moyens de continuer leurs études, une sorte de bourse de mérite.
Sylvain Cherkaoui/Cosmos pour Alima
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